Sur la route de Mendoza
Nord-Ouest de l'Argentine, du 28 octobre au 5 novembre
Voir Salta et sécher
C'est bien beau de glandouiller à San Pédro, mais Jérémie est attendu sous peu à Mendoza, une bonne quarantaine d'heure de bus plus au sud. Nous en profitons pour visiter Salta, sur la route, c'est chouette de se promener en shorts après s'être gelé les glaouis sur l'atiplano pendant si longtemps. A peine le temps de transpirer et c'est le déluge, une tempête de grêle s'abat sur la place principale, sur les pavés la flotte, on se croirait à Venise.
Les cathédrales de Talampaya
Nous avons encore suffisamment de temps pour un arrêt à Pagancillo, le village le plus proche du parc de Talampaya. Pagancillo c'est une rue et demie en comptant large. A quatre heures le village est désert, il faut avec un peu de patience réveiller la fille de l'aubergiste pour qu'elle nous donne une chambre et nous trouve un chauffeur pour le parc. A sept heures du soir tout est toujours fermé, bienvenue dans la quatrième dimension. Pour manger c'est facile, Diego possède le seul restaurant. A onze heures du soir enfin la rue est pleine de monde. C'est une bonne introduction au rythme de vie Argentin.
Un peu de vélo dans le joli parc de Talampaya, un déjeuner chez l'inévitable Diego et ses factures aléatoires, et, après une nuit de bus, nous voilà à Mendoza.
recueuillement devant les cathédrales naturelles de Talampaya
Mendoza, tranches de steak et de vie Argentine
Mendoza, quatrième cité du pays, îlot de verdure ceinturé par le désert, au pied des plus hauts sommets de la cordillère, me rappelle vaguement le pays: de grands magasins (mais qui ouvrent à 17 heures!), des touristes peu voyants car bien dilués dans une population semblable, des vignobles, des places proprettes et vertes, et surtout des vieilles voitures de chez nous, deux chevaux, 4Ls, renaults 9, peugeot 504, qui côtoient les 4x4 ricains derniers modèles.
Lorena, la cousine de Jérémie, son mari Alejandro, la toute petite Augustina, trois mois à peine, (ansi qu'une famille de quatre bergers allemands imposants) nous accueillent et ne ménagent pas leurs efforts pour nous faire visiter tout la ville.
Avant de partir pour Santiago, nous avons même droit à un asado, institution argentine au même titre que le tango, les gauchos, le maté ou les buts de la main. Un grand barbecue, avec en autres des tripes et de la cervelle, copieusement arrosé de vin du coin et de Fernet aux plantes.