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Cap au Sud
8 mai 2007

Dans l'eau avec les crocos

Un plan bien foireux
Du Zambese a l'Okavango

Sur les conseils d'un fantasque Mexicain sur le point de finir son periple en velo du Caire au Cap, je decide de passer quelques nuits au camp Ngepi sur la riviere Okavango.
Le probleme c'est qIMG_0221ue le bus passe a Divundu, la plus proche "localite" (une station service et une epicerie) vers 8 heures du soir, c'est a dire qu'il me faudra marcher 15 bornes en pleine nuit et pleine savanne... Foireux, non ?
Quand en plus le bus doit s'arreter quelques heures peu apres la frontiere Namibienne pour un probleme technique, ca devient n'importe quoi. Je descend donc du bus. Je ferai le trajet en stop et en plein jour. En attendant, une sympatique nuit a deux pas de l'obese fleuve Zambese. Merci la tente, grace a elle je peux dormir dans des endroits superbes et luxueux sans me ruiner les bourses.

Pourquoi l'auto-stop ? Parce que la Namibie est desertique, detenant le nombre d'habitants au metre carre le plus faible au monde apres la Mongolie, donc les transports en commun sont inexistants.
Le lendemain je me trouve un camion allant dans la bonne direction. Quatre heures dans la benne, en plein soleil. Mais avec le vent et le peu d'ombre cree par les cotes de la benne, la traversee des parcs de la bande de Caprivi est presque agreable.

IMG_0226
Une fois a Divundu tout se goupille a la perfection. Deux touristes m'embarquent sur leur pick-up. Filer la tete au dessus de la cabine a 120 kilometres par heures procure des sensations de chute libre (avec quelques mouches dans la tronche en plus, a cette vitesse ca pique). Apres 11 kilometres de route, 4 de piste, 500 metres de pirogue, 50 metres a pied, et 100 metres suplementaires de pirogue, me voila enfin au camp Ngepi.

La piscine de trois metres carres la plus grande du monde

IMG_0222

On peut y nager pendant des heures sans jamais toucher les bords. Comment ? Il suffit de nager a contre-courant, la piscine flottant au milieu de la riviere Okavango. Une cage protege le baigneur des crocodiles et des hippopotames qui sillonnent la riviere.

La riviere est en crue, ce qui explique les multiples trajets en pirogue. Toutes ces gouttes d'eau qui ne verront jamais la mer et qui vont finir en vapeur d'eau au milieu du desert dans le fameux delta de l'Okavango...

Windhoek, la Kapitale

Le trajet vers Windhoek est plus tranquille. Jusqu'a Rundu en minibus, puis je me trouve un chauffeur San (ou bushman, pour ceux qui ont vu "les dieux sont tombes sur la tete", une des ethnies au langage plein de 'cliks') pour m'emmener vers la Capitale.
La capitale, c'est 250000 habitants, et une vague impression d'etre en Allemagne. De l'architecture au nom des rues en passant par les journaux, tout rappele la periode colloniale teutonne.

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Commentaires
P
"grace a elle je peux dormir dans des endroits superbes et luxueux sans me ruiner les bourses."<br /> Les bourses ou la bourse ? Coquinou !<br /> Bises mon Juby !
Cap au Sud
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